Interpellés par l’affluence des références à l’impression 3D dans nos séries préférées comme Good Doctor, nous avons constaté que ce qu’on nous montrait sur les écrans… n’était pas tout à fait la réalité. Dans ces épisodes, les procédés d’impression, utilisés à des fins médicales, semblent permettre la fabrication d’un os en quelques minutes, mais ce n’est pas du tout le cas. Bien que de plus en plus performante et s’adaptant à de larges secteurs d’activité, l’impression 3D est une vraie technique qui utilise des technologies différentes.
Nous avons donc constaté qu’il existait beaucoup de notions préconçues sur notre métier.
Alors aujourd’hui, démystifions la fabrication additive et faisons le tour des idées reçues sur l’impression 3D !
Imprimer un objet en 3D ne prend que quelques minutes
Il y a peu de temps, nous imprimions un radius canin pour préparer une intervention chirurgicale, ce qui représentait déjà des heures de travail avant livraison. Le temps d’impression varie selon plusieurs facteurs : la technique employée, le design et la taille de la pièce. Il y a également un contrôle des fichiers à effectuer avant la fabrication, qui demande un certain temps.
Avoir recours à la fabrication additive coûte cher
C’est souvent l’idée que l’on se fait des solutions d’impression 3D, et ce à tort. Elles peuvent permettre de réduire sensiblement les coûts de prototypage, coûts ayant un impact important sur le prix final du produit. La production de petites séries, en comparaison des techniques traditionnelles, mérite l’attention des donneurs d’ordres.
De véritables économies sont possibles, car seule la matière nécessaire à la fabrication de l’objet est utilisée, il y a donc peu de déchets.
Il ne faut aucune connaissance spécifique pour faire de l’impression 3D
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, nous sommes encore loin du »plug and print’‘ qui permettrait d’imprimer en 3D des pièces de qualité en branchant simplement son ordinateur. En réalité, ce n’est pas si simple.
La fabrication additive nécessite une aptitude à scanner, dessiner, modéliser une pièce afin de créer un fichier 3D, ce sont des prérequis indispensables à toute impression 3D. Il est également important d’être force de proposition quant aux différents matériaux et procédés à utiliser (photopolymérisation, frittage ou dépôt de matière fondue) afin de choisir la solution la plus adaptée au projet et au résultat attendu. Enfin, la partie post production nécessite elle aussi un véritable savoir – faire et ne peut souffrir d’aucune approximation.
Chez DL Additive, nous vous accompagnons tout au long de l’étude et de la réalisation de votre projet.
Suivez-nous sur les réseaux sociaux !
Et si vous lisiez aussi :
Meilleurs vœux pour 2020 !
En 2019, vous nous avez fait confiance et nous vous en remercions. Aujourd'hui, toute l'équipe de DL Additive se joint à moi pour vous faire parvenir ses meilleurs vœux. Nous espérons qu'elle sera riche en découvertes, en ambitions et en accomplissements. Cette année...
Le projet Marianne
Un symbole réinventé grâce à l’impression 3DRéinventer un des symboles de la République française, c’est un défi que nous avons accepté de relever en collaboration avec le magazine Marie Claire. Ce symbole, c’est Marianne, une femme incarnant les valeurs de la...
Comment rendre l’impression 3D plus écologique ?
Aujourd’hui, de plus en plus de matériaux se développent pour l’impression 3D comme le bois ou la céramique. Sont-ils réellement écologiques ? Et surtout, comment produire de manière plus écologique grâce à l’impression 3D ? On fait le tour de la question. Depuis...